On peut réaliser des laits végétaux « maison » à base d’oléagineux avec son extracteur de jus Kuvings. Pour cela, pensez toujours à faire tremper vos noix de cajou, noisettes ou amande toute une nuit si possible. Dans tous les cas au moins quelques heures pour les rendre bien tendres et faciliter l’extraction des substances nutritives. Quant à la pulpe, aussi appelé Okara, on peut la recycler dans diverses recettes de gâteaux et autres pâtés végétaux par exemple.
Préparation : 10 min
Trempage : Minimum 2 heures
Ingrédients ( Pour 1 litre de lait végétal ) :
1l d’eau pure
100g de noix de cajou, ou d’amandes, ou de noisettes
2 cuillères à soupe de miel liquide d’Acacia
1 pincée de fleur de sel
La veille, ou du moins quelques heures auparavant, mettre les noix à tremper dans de l’eau. Le lendemain, les égoutter, les rincer rapidement (jeter l’eau de trempage qui contient des substances un peu déminéralisantes), et mettre les noix dans un saladier avec le litre d’eau de source. Passer le tout à l’extracteur muni de son filtre à jus, cuillère après cuillère, en veillant à verser une bonne quantité d’eau pure en même temps que les noix pour aider à l’extraction du « lait ». Mettre en bouteille, ajouter le sel et le miel, bien secouer pour mélanger et savourer aussitôt, ou conserver jusqu’à 5 jours au frais.
Avec les noix de cajou, vous aurez moins de résidu qu’avec des amandes ou des noisettes. C’est aussi le plus crémeux des laits végétaux, une véritable gourmandise… Pour une version encore plus riche et onctueuse et à condition d’avoir préalablement fait tremper les noix de cajou au moins 12H on peut aussi extraire le lait de cajou avec le kit à desserts glacés : il n’y aura alors aucun résidu (l’intégralité de la noix de cajou aura été « mixée » dans le lait). Mais cette technique ne vaut vraiment que pour les noix de cajou, et ne fonctionne pas du tout avec les amandes et noisettes : pour ces dernières, préférez la méthode traditionnelle ci-dessus.
Enfin, pour un lait encore plus « lisse », sans la moindre trace de pulpe ou de fibre, je vous conseille de le filtrer au moment de la mise en bouteille à travers une passoire tamis très fine (par exemple, idéalement un filtre perpétuel à café) posée sur un entonnoir.