On peut réaliser des laits végétaux « maison » à base d’oléagineux avec l’extracteur de jus. Pour cela, pensez toujours bien à faire tremper vos noix (cajous, noisettes, amandes…) une nuit ou du moins quelques heures pour les rendre bien tendres et faciliter l’extraction des substances nutritives. Quant à la pulpe (qu’on appelle aussi « okara ») on peut la recycler dans diverses recettes de gâteaux, pâtés végétaux, pains, etc. (recettes à venir…) recyclée !
Préparation : 10 minutes.
Trempage : 8 heures.
Les ingrédients :
1l d’eau pure
100g de noix de cajou, amandes ou noisettes
2càs de miel liquide (de type acacia)
1 pincée de fleur de sel
La recette.
1.
La veille, ou du moins quelques heures auparavant, mettre les noix à tremper dans de l’eau.
2.
Le lendemain, les égoutter, les rincer rapidement (jeter l’eau de trempage qui contient des substances un peu déminéralisantes), et mettre les noix dans un saladier avec le litre d’eau de source.
3.
Passer le tout à l’extracteur muni de son filtre à jus, louche après louche, en veillant à verser une bonne quantité d’eau pure en même temps que les noix pour aider à l’extraction du « lait ».
4.
Mettre en bouteille, ajouter le sel et le miel, bien secouer pour mélanger et savourer aussitôt.
Avec les noix de cajou, vous aurez moins de résidus qu’avec des amandes ou des noisettes. C’est aussi le plus crémeux des laits végétaux, une véritable gourmandise… Pour une version encore plus riche et onctueuse – et à condition d’avoir préalablement fait tremper les noix de cajou au moins 12 heures – on peut aussi extraire le lait de cajou avec le kit à desserts glacés : il n’y aura alors aucun résidu (l’intégralité de la noix de cajou aura été « mixée » dans le lait). Mais cette technique ne vaut vraiment que pour les noix de cajou, et ne fonctionne pas du tout avec les amandes et noisettes : pour ces dernières, préférez la méthode traditionnelle ci-dessus. Enfin, pour un lait encore plus « lisse », sans la moindre trace de pulpe ou de fibre, je vous conseille de le filtrer au moment de la mise en bouteille à travers une passoire tamis très fine (par exemple, idéalement un filtre perpétuel à café) posée sur un entonnoir.